Sa fréquence augmente avec l’âge, 10 % des hommes à 30 ans 90 % après 85 ans. D'évolution lente, elle provoque des symptômes gênants : mictions fréquentes nocturnes, retardées avec interruption du jet, mais aussi des difficultés à uriner, ou encore besoin pressant d'uriner (mictions urgentes), jet d'urine faible ou lent. Elle peut provoquer des complications, en particulier une rétention urinaire. Le traitement des complications est chirurgical, pour les gênes symptomatiques les traitements naturels en phytothérapie de l’hypertrophie bénigne de la prostate occupent une place de choix.
Le but de ces traitements est d’inhiber la 5 alpha réductase, cette enzyme permet la transformation de la testostérone en dihydrotestérone ( DHT ) dont le taux intraprostatique semble être un élément primordial de la croissance de la prostate. Parmi les plantes les plus utilisées on trouve le palmier de Floride ( Serenoa repens ou sabal serrulata ), le prunier d’Afrique ( Prunus africana ), la courge ( Curcubita pepo ) et l’ortie (urtica urens ).
En oligothérapie le zinc, utilisé dans l’acné pour son action inhibitrice sur le 5 alpha réductase, peut être utilisé en complément des traitements phytothérapiques. Le dosage journalier sera de 15 mg correspondant aux apports nutritionnels conseillés (ANC).
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