Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de :
- hypersensibilité à l'un des constituants,
- insuffisance respiratoire,
- toux de l'asthmatique,
- allaitement : la codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec (voir interactions) :
- l'alcool,
- les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool [disulfirame, céfamandole, céfopérazone, latamoxef, chloramphénicol, chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide, griséofulvine, nitro-5-imidazolés (métronidazole, ornidazole, secnidazole, tinidazole), kétoconazole, procarbazine (cytostatique)],
- les dépresseurs du SNC [antidépresseurs (sauf IMAO sélectifs A), antihistaminiques H1sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, autres morphiniques (analgésiques et antitussifs), neuroleptiques, anxiolytiques (carbamates, captodiame, clométiazole, étifoxine)],
- les IMAO non sélectifs,
- l'insuline,
- la metformine,
- les sulfamides hypoglycémiants.
Grossesse :
L'utilisation de la codéine et de ses dérivés (codéthyline, pholcodine) ne doit être envisagée chez la femme enceinte qu'en cas de nécessité, en effet :
une insuffisance respiratoire peut survenir chez le nouveau-né d'une mère traitée par des doses élevées, même si le traitement est ponctuel mais précède de peu l'accouchement ;
un syndrome de sevrage, à l'inverse, peut concerner des nouveau-nés si leur mère reçoit un traitement régulier, même à faible dose.
Il est donc important de signaler à l'obstétricien la prise éventuelle de codéine ou d'un de ses dérivés, afin que ces risques puissent être prévenus par une surveillance et un éventuel traitement adapté.
Allaitement :
Ce médicament passe dans le lait maternel. Il est contre-indiqué pendant l'allaitement.