1. Effets secondaires
Ils se produisent rarement (< 2 %) et sont de type :
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réactions allergiques (0,5 %),
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intolérance gastro-intestinale (0,6 %) : nausée, douleur gastrique, bouche sèche, bruxisme, diarrhée,
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risque théorique d’hypoactivité sérotoniner
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gique par surdosage ou interaction médicamenteuse : nausées, vomissements, douleurs abdominales, étourdissements, céphalées, anxiété, agitation, confusion, insomnie,
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photosensibilisation : une protection des patients à peau claire évite ce risque théorique de photosensibilisation.
2. Interférences médicamenteuses
Le millepertuis, inducteur enzymatique hépatique, agit au niveau du cytochrome P450, par induction de l'isoenzyme 1A2, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4 (hyperforine, hypericine, biapigénine) et induction de la glycoprotéine P, provoquant des interactions médicamenteuses avec les médicaments à faible marge thérapeutique.
Sa prescription relève donc de l’exercice médical.
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Contre-indications d’associations avec la cyclosporine, les inhibiteurs de protéases, de la transcriptase réverse et autres antirétroviraux, antimigraineux type sumatriptan et tramadol .
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Surveillance médicale et biologique éventuelle sans modification brutale de traitement par la digoxine, les AVK ou la théophylline, les anti- épileptiques type phénytoïne, carbamazépine et phénobarbital.
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Le millepertuis augmente le sommeil induit par les narcotiques mais diminue celui induit par les barbituriques.
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Le millepertuis est antagonisé par des molécules réduisant l’activité dopaminergique (halopéridol, sulpiride, α-methyltyrosine, γ-butyrolactone).
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Le millepertuis ne supprime pas l’effet contraceptif mais peut provoquer des spottings intermenstruels avec les pilules mini dosées.
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L’association du millepertuis et des antidépresseurs peut permettre une diminution de posologie lors d’un sevrage progressif.
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Le millepertuis potentialise de manière intéressante les plantes ayant une action sédative (valériane, passiflore...).
3. Toxicité
Il n’existe pas de toxicité connue à ce jour, même en cas d’ingestion massive.
4. Contre-indications
La prise de millepertuis est contre-indiquée :
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chez les jeunes enfants de moins de 12 ans
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lors de la grossesse et allaitement (le millepertuis est utérotonique chez l'animal, mais n’a pas d’effet mutagène)
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dans les troubles bipolaires (le millepertuis n'est pas indiqué pour les personnes maniaco- dépressives).
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anti-rejet,
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antirétroviraux (VIH)
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contraceptifs hormonaux