DIOPTEC

Principes actifs (pour 2 capsules)
Huile de poisson 200 mg qualité TG-NAT (EPA 45%, DHA 10%)
Huile d’onagre 600 mg (GLA 10,5%, LA 70%)
Vitamine C 80 mg (100% des AJR)
Vitamine E 12 mg (100% des AJR)
Vitamine B6 1,4 mg (100% des AJR)
Vitamine B12 0,0025 mg (100% des AJR)
Sélénium 0,05 mg (90% des AJR)
Zinc 10 mg (100% des AJR)

Conseils d’utilisation

2 capsules par jour à prendre de préférence au cours d’un repas.

Cure de 3 mois renouvelable.

Étude réalisée sous la direction du Professeur Christophe Baudouin, Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie des Quinze Vingts, Paris.
Traitement par acides gras essentiels et anti-oxydants & amélioration de la qualité de vie chez les patients atteints de syndromes secs sévères.

Objectif

L’objectif de l’enquête est de confirmer cliniquement l’efficacité d’une formule synergique à base d’acides gras essentiels (omega-3 et omega-6) et d’anti-oxydants (sélénium, provitamine A naturelle, vitamines E, B6, B12 et C) dans le traitement des syndromes secs sévères. Ces principes actifs ont été administrés sous la forme d’un complément alimentaire (Dioptec) développé par les Laboratoires Dergam et distingué en 2001 par un brevet européen.

Méthodologie

Population
L’enquête conduite au CHNO des Quinze-Vingts en 2004 sous la direction du Professeur Christophe Baudouin a porté sur un groupe de 22 patients agés en moyenne de 52 ans (écart type : 16 ans). Les patients sélectionnés souffraient d’un syndrome sec d’origine systémique (âge, allergie, médicament, syndrome de Gougerot-Sjögren) depuis en moyenne 16,3 ans (écart type : 11,8 ans). Les signes de ces sécheresse étaient plus ou moins prononcés, allant de troubles modérés à invalidants. Evalués à J0, les troubles étaient majoritairement ressentis comme gênants : 18% des patients interoogés ressentant un trouble invalidant ; 50% un trouble important, et 32%, un trouble modéré.

Traitement
Durée : 75 jours
Posologie :
cure d’attaque (2X2 capsules / jour pendant 15 jours)
cure d’entretien (2 capsules / jour)

Analyse des données
L’analyse a porté sur les symptômes ressentis par les patients. Ainsi, l’intensité des troubles a été évaluée à J0 et J75. Les patients se sont exprimés sur leur satisfaction et sur le délai d’amélioration constaté. Enfin, l’observance du traitement a été consignée.
Les données ont été receuillies grâce à un questionnaire rempli par le praticien à l’instauration et à l’issu du traitement.

Résultats de l’enquête
A atteinte systémique, réponse systémique
Sur l’ensemble des patients atteints d’une sécheresse systémique, le traitement obtient un taux de réussite de 82% puisque 4 patients seulement n’ont vu aucune amélioration de leur état. Cette amélioration a été majoritairement (54%) constatée entre le 30° et le 45° jour.
Au final, ils sont donc 59% à être satisfaits du traitement.
De l’importance d’une bonne observance

S’agissant d’un traitement de fond, le traitement nécessite une très bonne observance de la part des patients. Ainsi, les patients n’ayant pas suivi correctement le traitement (18% des patients de l’enquête) obtiennent de mauvais résultats : 75% d’entre eux ne ressentant aucune amélioration et n’étant donc pas satisfaits du produit. Les patients ayant suivi le traitement scrupuleusement (bonne ou excellente observance, soit 82% des patients étudiés) ont obtenu de meilleurs résultats. Ainsi, ils sont 94% à ressentir une amélioration, généralement entre le 30° et 45) jour (60%).
À l’issue du traitement, 66% des patients se déclaraient satisfaits.
Un traitement efficace dans les pathologies lourdes

Lorsque l’on parle de sécheresse systémique, on pense essentiellement au syndrome de Gougerot-Sjögren qui touche l’ensemble des muqueuses. Force étant de reconnaître l’incapacité de la médecine à soigner cette pathologie, le praticien peut néanmoins tenter de soulager les patients qui en sont atteints.
Malgré de faible échantillon (n=9), il semble que l’efficacité du traitement soit mieux perçue en cas de syndrome de Gougerot-Sjögren qu’en cas de syndrome sec toutes étiologies confondues.
Ainsi, tous les patients ont vu une amélioration de leur état : celle-ci a généralement été constatée au bout de 30 à 45 jours (49%). Cette amélioration a abouti à une diminution d’un échelon de l’intensité des troubles dans la moitié des cas et une diminution des instillations dans plus d’un tiers des cas. ils sont ainsi 87% à se déclarer satisfaits du traitement.

Conclusion de l’étude
L’un des points majeurs de cette enquête est l’importance d’une prise scrupuleuse du traitement. En effet, de par sa nature, le traitement gagne grandement en efficacité s’il est bien observé par le patient.
Grâce à son action systémique, le traitement se révèle particulièrement efficace dans les cas de pathologies, d’allergies, de sécheresse iatrogènes ou liées à l’âge (ménopause, péri-ménopause). On notera aussi que, à défaut de les soigner, le traitement a eu un effet positif sur les patients atteints du syndrome de Gougerot-Sjögren, leur permettant d’améliorer leur qualité de vie.
L’enquête montre également l’importance d’une dose d’attaque (2X2 capsules par jour pendant les 15 premiers jours) qui permet d’obtenir une amélioration rapide.
En conclusion, si le traitement des syndromes secs grâce à la nutrithérapie ne permet pas de soigner les patients, il peut néanmoins améliorer notablement leur confort et leur qualité de vie. La prescription de complexe nutritifs adaptés permet donc au praticien de lutter contre les souffrances de ses patients et de leur offrir une alternative aux traitements palliatifs locaux.