Traquer « le tueur en série le plus sournois qui existe ».
C'est à travers son livre "Tuer le cancer" (Editions Stock) que ce Professeur italien présente ses travaux.
On y suit le parcours, les doutes et le travail acharné de celle qui a décidé de vouer sa vie à traquer le cancer.
Elle déteste le cancer, car aucune autre maladie n'a, selon elle, un tel « caractère monstrueux ». Il « a fracassé » son rêve de pouvoir au moins aider les malades et diminuer leur peine. C'est pourquoi elle le traque sans relâche. Dans son ouvrage, on suit avec intérêt ses travaux, ses espoirs, ses déceptions, sa constance dans ce combat. À la manière du plus fin des limiers, elle piste son ennemi, l'espionne, l'analyse, scrute ses moindres mouvements, ses ruses pour échapper à la vigilance des défenses immunitaires et continuer à proliférer. Un véritable polar.
Comment le capturer, l'isoler pour le réduire à néant ?
Et si le « méchant » finissait par mourir ? C'est l'exploit que Patrizia Paterlini-Bréchot pourrait bien contribuer à réussir. Après deux décennies consacrées à comprendre le tueur, elle a réfléchi au moyen de le capturer, de l'isoler pour le réduire à néant.
Une machine capable de détecter une cellule tumorale dans 10 millilitres de sang
La machine qu'elle a conçue ressemble, selon ses dires, à « une chimère de photocopieuse et de cafetière ». Mais elle est capable de détecter une seule cellule tumorale dans 10 millilitres de sang, « donc perdue au milieu de 100 millions de globules blancs et de 50 milliards de globules rouges ».
En savoir plus :
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"Patrizia Paterlini-Bréchot est bien déterminée à tuer le cancer" (lepoint.fr)