L’alimentation, le shampoing anti-poux, la prise anti-moustiques, le collier anti-puces pour chat, en contiennent tous, selon les co-auteur de l’étude, le Dr Jean François Viel.
Selon ce chercheur, cet insecticide « bloque la neurotransmission des insectes, qui meurent par paralysie. » Or, les enfants sont plus proches, de par leur hauteur, des poussières du sol, stockeurs de polluants. De plus, le fait de porter fréquemment la main à la bouche, facilite l’absorption du pyréthrinoïde par voie digestive. Métabolisé par le foie, l’insecticide est éliminé par les urines sous 48 heures, sous forme de métabolites.
Le docteur Viel souligne, que ces métabolites, découverts dans l’urine de l’enfant, provoquent une diminution accrue de la concentration, de la compréhension de l’environnement, de la capacité à acquérir de nouvelles connaissances entraînant une mémoire amoindrie, soit des performances cognitives affaiblies.
Pour pallier à ces attaques neurotoxiques, Jean François Viel privilégie la prévention, en aérant les lieux d’habitation, et en passant fréquemment l’aspirateur pour ôter les poussières toxiques.
Ce constat est confirmé par Cécile Chevrier, chercheur à l’Inserm, et co-auteur de l’étude. Elle précise que si des études complémentaires sont nécessaires, « la responsabilité à faibles doses des pyréthrinoïdes dans les troubles du comportement chez l’enfant, s’avère indéniable ».
Source : lapauseinfo.fr - le 10.06.15