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Mais pourquoi tout le monde s'enrhume déjà ?

Selon les réseaux de surveillances sanitaires, les rhinopharyngites et bronchites ont déjà commencé à se répandre en France. Les bulletins de surveillances du réseau SOS Médecins/Institut de veille sanitaire confirment une hausse importante des consultations pour infections respiratoires: rhinopharyngites, trachéites, laryngites, angines et bronchites.

Ce n'est pas qu'il fasse particulièrement froid mais les virus saisonniers circulent déjà. Il suffit de se promener dans les rues pour s'en apercevoir, les virus respiratoires ont pris leurs quartiers d'hiver. Les bulletins de surveillances du réseau SOS Médecins/Institut de veille sanitaire confirment une hausse importante des consultations pour infections respiratoires: rhinopharyngites, trachéites, laryngites, angines et bronchites.

Une forte hausse enregistrée dès la semaine du 16 septembre: + 19 % pour les rhinopharyngites, + 31 % pour les trachéites/laryngites et + 37 % pour les bronchites. «On note une hausse plus modérée des visites pour angines (+9 %)», remarque SOS Médecins. Par contre, les consultations pour bronchiolites chez les enfants de moins de deux ans ont bel et bien explosé (+60 %) dès mi-septembre.

Prudence pour les plus de 75 ans

Dans le bulletin publiée aujourd'hui, la poussée des infections respiratoires se confirme avec une augmentation des visites pour syndrome viral (+19 %) et pour bronchites (+11 %) chez les moins de 15 ans. Mais les adultes n'échappent pas au réveil des virus avec une forte hausse des bronchites (+38 %) et des laryngites (+26 %).
Prudence en particulier chez les plus de 75 ans, plus vulnérables et davantage sujets aux complications.
Le bulletin de SOS Médecins signale, outre la hausse des bronchites (+32 %), une augmentation des pneumopathies (infection des poumons) de + 19 %.
L'institut de veille sanitaire, sur la base du réseau OSCOUR (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) pour les hôpitaux, remarque également une hausse des passages aux urgences pour pneumopathie chez les plus de 75 ans et les moins de 15 ans, mais sans augmentation des hospitalisations toutefois.