Petit rappel des gestes à adopter pour protéger votre nourisson.
À l'automne, la saison des virus bat son plein, la période épidémique se situant d'
octobre à la fin de l'hiver, avec un pic en décembre ou janvier.
Les cas de
bronchiolite sont en constante augmentation depuis quelques semaines. « Chaque année, près de 30 % des enfants de moins de 2 ans sont affectés par la bronchiolite », rappelle l'Institut national de Veille sanitaire (InVS).
Cette
infection respiratoire des petites bronches est due à un virus respiratoire très répandu et très contagieux. Mercredi dernier, « le nombre de passages aux urgences pour bronchiolite était de 2.258, parmi lesquels 717 avaient donné lieu à des hospitalisations, soit 18 % de plus que la semaine précédente », indique l'InVS.
« Le nombre de consultations SOS médecins était lui de 298 visites, soit 48 % de plus que la semaine précédente ».
Un simple rhume au départ
D'après l'Institut, « l'augmentation du nombre de passages aux urgences et de visites SOS Médecins pour bronchiolite devrait se poursuivre ». Cette épidémie saisonnière peut avoir des conséquences graves pour la
santé des nourrissons.
Le virus se
transmet par le biais des éternuements, de la toux, par les mains et les objets souillés par une personne infectée. Le rhume d'un enfant ou d'un adulte peut être à l'origine d'une bronchiolite chez le nourrisson. Cette maladie débute généralement par un simple rhume et une toux. Ensuite, le petit est gêné pour
respirer et il peut présenter des difficultés pour s'alimenter. Les quintes de toux sont très fréquentes et peuvent s'accompagner de sifflements.
En cas de signes de bronchiolite, il faut rapidement
contacter votre médecin qui confirmera le diagnostic.
Le virus survivrait
30 minutes sur les mains, et
6 à 7 heures sur les objets ou le linge.
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Chez l'adulte, l'infection n'entraîne guère plus qu'un rhume, mais celui-ci peut être transmis au bébé et entraîner une bronchiolite.
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Chez les tout-petits, en particulier les moins de 3 mois, la maladie peut devenir inquiétante lorsqu'elle provoque des difficultés respiratoires. La guérison survient en 5 à 10 jours, mais l'enfant peut continuer à tousser légèrement pendant 2 à 3 semaines.
Les 6 gestes de prévention
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Lavez-vous les mains régulièrement, à l'eau et au savon, pendant trente secondes.
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N'échangez pas les biberons et les tétines au sein de la famille.
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Aérez sa chambre et maintenez la température à 19º C.
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Portez un masque si vous êtes enrhumé.
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N'exposez pas votre enfant à un environnement enfumé.
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Évitez de l'emmener dans des lieux publics fréquentés (transports en commun, centres commerciaux...).
Il faut aussi désencombrer le nez
Si la bronchiolite est là, pas besoin d'antibiotiques, excepté si une
surinfection bactérienne est suspectée.
Mais une
consultation peut s'imposer, notamment si l'enfant présente une
gène respiratoire ou une
difficulté à s'alimenter, et ce d'autant plus qu'il est jeune. Outre une position de
couchage légèrement inclinée (la tête plus haute que les pieds d'environ 30 %, toujours sur le dos), le traitement consiste essentiellement en un
désencombrement du nez, une bonne
hydratation en faisant boire régulièrement l'enfant, et de la
kinésithérapie respiratoire.
Recourir à la kiné respiratoire
La kinésithérapie respiratoire a en effet pour objectif d'aider l'enfant à
tousser: ce réflexe, qui permet de
dégager les bronches, n'est pas acquis chez le jeune enfant.
La kiné respiratoire, note la HAS, entraîne une «
amélioration clinique franche» et, si elle est rarement agréable pour l'enfant, elle n'est en revanche pas douloureuse.
Pas de panique donc si votre médecin en prescrit à votre enfant. Et entre deux séances, conseil recueilli auprès d'un kinésithérapeute: multipliez les chatouilles. Rien de tel qu'une bonne séance de rires pour désencombrer un bébé!
Source : Figaro santé - Le 23/11/2015
La PHC vous conseille les solutions en homéopathie :
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Ipeca 9 CH : pour les bébés qui ont des spasmes, toussent et vont vomir leur biberon en jets
Posologie : 10 granules dilués dans très peu d’eau, avant les biberons du matin, du midi et du soir
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Antimonium Tartaricum 9 CH : un sel d’antimoine, est conseillé surtout aux bébés dont le symptôme premier est l’encombrement des bronches et qui, en second lieu, ont du mal à expectorer et sifflent
Posologie : 10 granules dilués dans très peu d’eau, avant les biberons du matin, du midi et du soir
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Blatta Orientalis 9 CH : pour les bébés dont le symptôme dominant est l’hypersécrétion bronchique.
Posologie : 10 granules dilués dans très peu d’eau, avant les biberons du matin, du midi et du soir
La Durée de ces traitements est de
8 jours. Si, après une journée, l’état de l’enfant ne s’améliore pas ou s’aggrave, je demande aux parents de
consulter à l’hôpital ou auprès d’une
consultation spécialisée.