L’homéopathie peut s’employer seule dans de nombreuses indications. Mais elle peut également s’associer à d’autres méthodes thérapeutiques comme l’acupuncture, la phytothérapie, l’aromathérapie ou l’ostéopathie.
L’homéopathie peut s’employer seule dans de nombreuses indications. Mais elle peut également s’associer à d’autres méthodes thérapeutiques comme l’acupuncture, la phytothérapie, l’aromathérapie ou l’ostéopathie. Certains homéopathes sont d’ailleurs formés à l’une ou l’autre de ces approches et n’hésitent pas à les combiner.
Le médecin peut aussi recourir a des thérapeutiques voisines de l’homéopathie qui ne reposent pas sur le principe de similitude mais s’appuient sur celui de l’infinitésimalité. Il s’agit principalement de l’organothérapie, de la gemmothérapie, de la lithothérapie, et des sels de Schuessler, auxquelles on peut ajouter l’oligothérapie (même si cette thérapeutique utilise des doses pondérales — voir plus bas).
On utilise un organe frais ou lyophilisé d’origine animale en dilution selon la méthode homéopathique pour soigner un organe humain. Par exemple, un rein de porc (Reinine) pour soigner le rein humain. Le mode d’action est spécifique à l’organothérapie. Les basses dilutions (4-5 CH) stimulent l’organe, les dilutions moyennes (7-9 CH) le régulent, et les hautes dilutions (15 CH) le « calment « . En cas d’hypothyroïdie, par exemple, on donnera Thyroïdea 4 CH pour stimuler la glande, en cas de dysfonctionnement thyroïdien, on donnera Thyroïdea 7 ou 9 CH pour la réguler, et en cas d’hyperthyroïdie, on aura recours au médicament en 15 CH pour en atténuer le fonctionnement.
Il s’agit d’une dilution de bourgeons de plantes macérés dans un mélange de glycérine, d’alcool et d’eau en quantités égales. On obtient un macérât glycériné (MG) au 20eme, lui-même dilué au 10eme ce qui permet d’obtenir des médicaments en I DH. Les bourgeons constituent des tissus embryonnaires riche en hormones de croissance végétales et en principes actifs de la plante sur lesquels reposeraient leurs propriétés thérapeutiques exemples : Ribes nigrum ou Cassis MG 1 DH.
Elle utilise des dilutions de roches, généralement en 8 DH ou 4 CH dans un but de chélation/détoxication de l’organisme. Ces roches, telles que la roche de soufre arsénique (Realgar ou Orpiment), la roche de calcaire de Versailles, la roche de Feldspath, seraient en mesure de « fixer » (chélater) les substances toxiques (par exemple le mercure) pour permettre leur élimination par les voies naturelles Elles sont également utilisées pour libérer certaines substances biochimiques utiles à l’organisme telles que le calcium, le phosphore, le fer, etc.
Il s’agit de 12 sels mis au point par le médecin allemand Schuessler au 19e siècle, dans lesquels on retrouve des sels de sodium (Natrum), des sels de potassium (Kalium), des sels de fer (Ferrum phosphoricum), des sels de magnésium (Magnesia phosphorica) ainsi que de la silice (Silicea) en très basses dilutions (6 ou 8 DH). Ainsi, ils seraient mieux assimilés par l’organisme que les mêmes minéraux en doses pondérales et permettraient l’assimilation de ces derniers, issus de l’alimentation.
Cette thérapeutique utilise les minéraux en très petites quantités (oligo = petit), mais à des doses qui restent pondérales (que l’on peut peser, contrairement aux doses infinitésimales, qui sont de l’ordre de l’infime). Le minéral utilisé vient combler des carences sans engendrer de toxicité. Il est employé comme catalyseur pour favoriser certaines réactions biochimiques.
Ainsi, le cuivre stimule les défenses immunologiques de l’organisme, le fluor renforce l’os et évite les caries, le lithium prévient les problèmes nerveux...
L’eau thermale, employée pour le traitement de nombreuses pathologies comme l’arthrose, les maladies ORL ou les dermatoses, combine une approche oligothérapique et une approche homéopathique.
Les minéraux y sont présents à la fois en très faibles quantités mais à doses pondérales (oligothérapie) — comme le lithium dans certaines stations — et en doses infimes (homéopathie) — comme l’arsenic dans d’autres stations. Les deux s’associent pour donner une activité pharmacologique à l’eau.
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