Chaque jour en France, environ 1.400 femmes entrent en ménopause. Pourtant, cette transition naturelle, qui est un cap pour près de 500 000 femmes chaque année, reste encore trop souvent largement passée sous silence. Bouffées de chaleur, troubles du sommeil, douleurs articulaires, fatigue chronique, baisse de libido, anxiété, prise de poids… Les symptômes peuvent être multiples, intenses, et impacter profondément la qualité de vie. Ils peuvent durer de 5 à 10 ans.
Mais les lignes bougent. Longtemps ignorée dans les politiques de santé publique, la ménopause s’invite enfin dans le débat national, grâce notamment à la mobilisation des femmes et de certains professionnels de santé. En mars 2025, l’Assemblée Nationale a voté à l’unanimité une proposition de loi historique pour mieux reconnaître, informer et accompagner les femmes à la ménopause. Une avancée inédite qui remet aussi au cœur des discussions le traitement hormonal substitutif (THS), longtemps délaissé, et les alternatives naturelles, elles aussi plébiscitées lorsqu’elles sont encadrées bien entendu par un professionnel de santé.
Le 14 mars 2025 marque un tournant : l’Assemblée nationale adopte à l’unanimité une proposition de loi visant à “mieux accompagner les femmes à la ménopause”. Ce texte inédit demande :
En filigrane, une idée simple mais puissante : briser le tabou, sortir la ménopause de l’ombre, et offrir aux femmes les moyens de vivre cette étape avec accompagnement, compréhension et conseils adaptés.
Le traitement hormonal substitutif (THS) est aujourd’hui la seule solution validée scientifiquement pour réduire efficacement les symptômes invalidants de la ménopause, notamment :
Et pourtant, seulement 6 % des femmes françaises y ont recours, contre près de 40 % en Allemagne. Pourquoi une telle défiance ? L’origine remonte à l’étude WHI (Women’s Health Initiative), publiée au début des années 2000, qui avait pointé une augmentation du risque de cancer du sein et d’accident cardiovasculaire. Des résultats très médiatisés, mais depuis largement nuancés.
Aujourd’hui, les recommandations sont claires : chez les femmes sans contre-indication majeure, et lorsque le traitement est initié dans les premières années de la ménopause, le bénéfice dépasse nettement les risques. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) milite activement pour sa réintroduction raisonnée, en soulignant l’importance d’une prescription individualisée, avec également des préparations magistrales mentionnant des dosages adaptés.
Le THS n’est pas la seule option.
De nombreuses femmes choisissent de se tourner vers des alternatives naturelles, seules ou en complément d’un traitement hormonal, et bien évidemment avec le conseil du médecin et du pharmacien.. L’objectif : respecter le rythme de chacune et prendre en compte ses antécédents.
Font partie de ces accompagnements : la phytothérapie, la micro-nutrition, l’activité physique, la gestion du stress et le sommeil réparateur….
Parmi les plantes et actifs de micro-nutrition les plus cités, on retrouve en :
Attention, elles ne sont pas dénuées d’effets secondaires, voire de contre-indications, il est donc utile de demander de précieux conseils à son médecin et pharmacien.
La ménopause s’accompagne souvent de carences dites silencieuses (magnésium, vitamine D, oméga-3, calcium) qui aggravent les symptômes. Un suivi en micro-nutrition permet de reconstruire un équilibre métabolique sans effet secondaire, surtout lorsqu’il s’appuie sur un bilan individualisé.
Parmi les plus fréquents, on retrouve :
Ces micronutriments sont notamment présents dans des compléments sur mesure, comme ceux de la gamme Apothicann, qui allie principes actifs naturels avec des dosages bien ciblés. Cette dernière associe des extraits végétaux avec des vitamines et minéraux, dans des formules spécialement conçues pour les femmes ménopausées : Fifty Day, Fifty Night, Desir Land, Mag Tolérance, Dispel Dol, Relax Valériane, Fifty One, Complete Density…
Un programme de prise en charge de la ménopause ne peut ignorer l’importance de l’hygiène de vie.
Il faut donc bouger pour retrouver de la vitalité avec un exercice physique régulier !!! Ne l’oubliez pas, le sport est un médicament gratuit, sans ordonnance. Il améliore :
L’objectif : au moins 150 minutes par semaine d’activité modérée (marche rapide, natation, vélo, yoga, Pilates, danse…), associée à des exercices de renforcement musculaire pour prévenir la fonte osseuse et musculaire. A chacune sa formule, l’essentiel étant la régularité.
Ne pas mettre de côté l’importance d’un sommeil de qualité : ritualiser le coucher et limiter les écrans.
Enfin essayer de bien gérer son stress avec des exercices simples relaxation, cohérence cardiaque, sophrologie… Autant d’outils pour mieux vivre cette période de changement.
Il peut vous informer, vous accompagner, et vous orienter !!!
Professionnel de premier recours, le pharmacien est souvent le premier interlocuteur des femmes en périménopause ou ménopause. Il peut :
Grâce à son écoute et ses conseils, le pharmacien participe pleinement à une prise en charge globale, bienveillante et éclairée.
Et vous : comment vivez-vous votre ménopause, ou péri-ménopause ?
Aujourd’hui , la ménopause, grâce à la mobilisation collective, au progrès médical, et aux récentes avancées législatives, entre enfin dans l’espace public comme un véritable enjeu de santé, d’égalité et de qualité de vie.
Donc n’hésitez pas en l’évoquer avec un professionnel de santé et avec votre pharmacien !!! Car chaque femme mérite de traverser la ménopause avec confiance, connaissance, et liberté de choix.
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