Il y a bien un sujet qu’adorent les journalistes : l’homéopathie. A force d’annonces et de débats télévisés, nombre de patients ne savent plus ce qu’il en est. Alors pour cette année 2019 et l’année 2020, oui, l’homéopathie est toujours remboursée. Et le prix des tubes et doses ne va pas changer.
Un groupe de médecins publient une tribune dans le Figaro pour dénoncer l’inefficacité de l’homéopathie et même ses dérives dangereuses. Du type, un traitement en homéopathie pourrait retarder un diagnostic vital. Évidemment, sans aucune étude à l’appui, alors que cela va devenir l’enjeu des prochains mois… les preuves.
Suite à cet article, la Ministre de la santé va saisir la Haute Autorité de la Santé, la HAS. La HAS est dotée d’une commission de transparence. Cette commission attribue une note aux médicaments. Et selon cette note, ces derniers peuvent ou pas être remboursés. C’est simple, bonne note = remboursement, mauvaise note = pas de remboursement. Avec l’aberration suivante. L’agence du médicament, l’ANSM, qui évalue aussi l’efficacité d’un médicament, va, par exemple, donner l’autorisation d’une mise sur le marché précoce d’un médicament (système des ATU, Autorisation Temporaire d’Utilisation en attendant l’AMM, Autorisation de Mise sur le Marché). Mais la HAS peut lui mettre une mauvaise note. Bref, ils ne sont pas toujours d’accord entre eux.
La HAS a des critères d’évaluation, basés sur des études scientifiques souvent fournies par les laboratoires commercialisant le médicament. La HAS effectue également des recherches bibliographiques.
Concernant l’homéopathie, la HAS a étudié 24 affections courantes, par exemple : l’anxiété, les verrues, les infections respiratoires, etc…
Voici ses conclusions sur le site de HAS-SANTE :
La HAS a conclu que les études ne permettaient pas de démontrer l’efficacité de l’homéopathie, tant sur les symptômes cliniques que sur la qualité de vie des patients. Elle explique que nombre de ces pathologies guérissent spontanément sans avoir besoin d’avoir recours au moindre médicament (homéopathiques ou chimiques). Enfin, elle suppose que le fait qu’une partie de la population se soigne à l’homéopathie n’aidera pas la collectivité à endiguer les risques d’effets secondaires (effet iatrogènes) des médicaments chimiques.
130 000 hospitalisations, au moins 10 000 morts par an (deux fois plus que les accidents de la route), un million et demi de journées d’hospitalisation en plus. À noter que ce risque est accru chez les personnes âgées de plus de 65 ans, surmédicamentées.
https://www.prescrire.org/Docu/DOCSEUROPE/20150222_VictimesEffetsIndesEtatLieux.pdf
https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2002-4-page-29.htm#
>> À suivre : “Tout n’est pas faux, tout n’est pas vrai.”
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
Cookies "autres" | 11 months | Ce cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent. Le cookie est utilisé pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie "Autre". |
Cookies de performance | 11 months | Ce cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent. Le cookie est utilisé pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie "Performance". |
Cookies fonctionnels | 11 months | Le cookie est défini par GDPR cookie consent pour enregistrer le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie "Fonctionnel". |
Cookies liées aux statistiques | 11 months | Ce cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent. Le cookie est utilisé pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie "Analytics". |
Cookies nécessaires | 11 months | Ce cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent. Les cookies sont utilisés pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie "Nécessaire". |
Politique de cookies | 11 months | Le cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent et est utilisé pour stocker si l'utilisateur a consenti ou non à l'utilisation de cookies. Il ne stocke aucune donnée personnelle. |